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guillaume
The head on the door
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 Posté le: Sam Nov 12, 2022 17:57 Sujet du message: |
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Pour ce 4ème et dernier show italien je suis en fosse, 7ème rang environ, pile devant Simon.
Malgré une arrivée assez tardive (juste avant le début de Twilight Sad), l'entrée dans la salle est tranquille, personne dans la queue (contrairement à Florence où c'était le gros bazar avec une queue unique qui faisait des km devant la salle...).
Ce soir, ce sera encore une setlist de folie et un public bien chaud, comme à Bologne, après Florence et Padoue un peu plus calmes (à l'aune de l'Italie).
Eden se marre avec des spectateurs proches pendant le souncheck.
L'entrée sur scène est toujours aussi magique, Robert passe un long moment à saluer le public, à sa façon si particulière, regard fixe, bisou envoyé vers les gens côté gauche, comme s'il prenait le pouls de la salle, et comme s'il se chargeait d'énergie juste avant de commencer à en découdre, tout en sachant par quelles émotions il va encore passer tout au long du show. On le voit depuis le début de la tournée, il donne tout.
L'ambiance est intense, je sais déjà que le concert va encore être fantastique.
Et c'est parti, Alone !
Sur Nothing is Forever, un spectateur pénible qui voulait acceder au 1er rang en arrivant de derrière en bousculant tout le monde a failli être évacué (résultat, j'ai encore une fois du mal à me concentrer sur ce morceau, malédiction ! Voir Bologne).
Mais l'enchaînement Cold / Burn / At Night / Charlotte Sometimes (mais si on avait imaginé ça il n'y a pas encore si longtemps...!) va vite me remettre les idées en place.
Détail de neuneu sur At Night : à force de regarder le fond etoilé qui bouge de haut en bas, quand le regard revient sur le groupe, cela fait une sorte d'illusion d'optique (comme quand on fixe une spirale et qu'on regarde autre chose après) j'ai l'impression que la batterie monte...! Aha.
En tout cas, kif total sur Cold, At Night et Charlotte Sometimes. Musique / chant, tout est parfait !
Puis new song (dont je n'ai pas capté le nom sur linstant quand Robert l'annonce : A Fragile Thing) : Roger est très concentré sur sa partie de clavier, alors qu'il est limite en pilote automatique sur plein de morceaux ; je trouve le morceau sympa (basse) mais ce n'est pas la claque à la 1ère écoute, il sera à apprivoiser (et puis je me suis dit juste après que placé entre A Forest et Shake dog shake, ce n'était pas évident !). La version remaniée depuis, plus rapide me semble plus aboutie, à voir lors des prochains shows où je seai présent pour découvrir la version 2.0.
Je crois que ce n'est que la deuxième fois que j'entends la première version live d'un morceau (après Never Enough à Paris en 90).
Shake dog shake : content de l'entendre, elle était étonnamment absente des 3 précédents concerts italiens.
From the Edge : Perry sort encore de scène sur le début, puis il me semble qu'il est un peu spectateur de Reeves qui se la frise sur ce morceau. Bref, comme constaté lors des autres soirs, Perry semble toujours aussi en retrait (pas d'interaction avec le reste du groupe).
Au début de Endsong, Simon regarde longuement en l'air comme s'il regardait la "blood red moon". À la fin de la chanson, les 3 derniers "Nothing" me transpercent encore, ce titre est vraiment fort émotionnellement. Seul le live peut rendre totale justice à la puissance qui s'en dégage.
Pour le 1er rappel, début habituel avec le poignant I Can Never Say Goodbye qui me semble de plus en plus prenant aussi... toujours cette basse... Simon, definitely the fuckingbassplayer ! (Soledad, pensées régulières pour toi, courage et patience en attendant la prochaine.)
Puis belle surprise avec The Figurehead, plus entendue live pour ma part depuis 2006. C'est le 5ème morceau de Pornography sur les 4 dates italiennes, beau score !
Puis Faith (la routine cette année en Italie ?!), Robert semble très ému à la fin, j'ai même l'impression qu'il essuie une larme.
Puis Disintegration encore très très intense.
L'ensemble Mainset et Rappel 1 est vraiment riche émotionnellement.
Puis, comme chaque soir le rappel pop permet au groupe comme au public de se lâcher après tout cette intensité. Le public italien démarre au quart de tour.
Robert en quittant la scène : "Thank you! My favourite so far!"
Détails de neuneu en bonus :
Pendant une grande partie (toute ?) de la soirée l'étiquette du T-shirt Iron Maiden de Simon est sortie (personne pour lui dire aha).
Toujours à propos de Simon : chewing gum mâché très ostensiblement, non stop!
La ligne de basse de Cold contient une variation mélodique que je n'avais pas en tête avant cette tournée, à voir plus en détail...
Roger fait claper le public qui est sur son côté sur la fin de A Forest (le célèbre double clap avec la basse), et aussi pendant le rappel pop (plus habituel).
Robert continue à nous expliquer son histoire sans fin avec l'italien, qu'il ne parle pas/plus...running gag!
En fin de Close to Me, en passant derrière lui, Robert donne une tape sur les fesses de Roger qui sursaute et se marre, ça me rappelle le petit jeu de la tournée 2016 (généralement pendant Never enough si je me souviens bien).
Bref, encore un show mémorable, une piqûre de rappel de plus si besoin en était, pour réaliser comme j'admire ce groupe !
Ce Cure Tour Euro 22 est incroyablement bon, et l'histoire n'est pas finie...
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prayer
Disintegration
Inscrit le: 26 Fév 2008
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| Posté le: Sam Nov 12, 2022 18:08 Sujet du message: |
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Merci pour ta review guillaume 
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"les albums de The Cure, je les aime tous, mais à des degrés différents" (prayer 2008) |
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prayer
Disintegration
Inscrit le: 26 Fév 2008
Messages: 2753
Localisation: 68
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| Posté le: Sam Nov 12, 2022 18:13 Sujet du message: |
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| Holden a écrit: | | valere a écrit: | | Holden a écrit: | | Mon premier concert de la tournée. L'impatience grandit ! |
Alors, c'était comment ?  |
Désolé, je suis rentré hier soir tard… Alors voilà :
Vendredi matin, direction Milan. Départ à 10h30 du Var, plus exactement de Brignoles. Si le nom de cette ville vous semble familier alors que vous n’habitez pas dans le sud et n’y êtes jamais passé, c’est sans doute que, vous aussi, vous avez regardé en boucle un reportage de Rock Report sur l’enregistrement de Kiss Me… On y entendait en effet, au début, ces quelques mots : « vous remontez vers Brignoles ». Même si le studio de Miraval, à quelques kilomètres de là, est à nouveau opérationnel, la ville est surtout connue depuis deux ans comme l’endroit où George Clooney et son épouse ont acheté une grande bastide.
Bref, quelques heures plus tard, Holdenette et moi arrivons à notre hôtel, puis direction le Mediolanum Forum (encore un « beau » nom, puisque Mediolanum est celui d’une banque). La voiture garée, nous nous apercevons qu’une petite queue s’est formée à l’extérieur de la salle. Plus loin, pour le contrôle des tickets et la fouille, c’est en revanche très fluide. C’est queue est en réalité pleine de gens qui semblent chercher quelque chose, dans leurs poches, sur leur portable. Très vite, nous comprenons qu’un premier contrôle a été mis en place lors duquel il nous faut présenter une pièce d’identité correspondant au nom qui apparaît sur le billet. Cela paraît un peu surprenant (est-ce même légal ?), mais puisqu’il faut le faire, faisons-le.
Tout se passe ensuite très vite et, à 18h40, nous voilà assis à nos places, à l’avant de la salle, en bas des gradins, du côté où le spectacle va battre son plein : du côté de Perry, donc.
Quand The Twilight Sad commence son set, la salle est évidemment aux deux tiers vide et elle le sera encore quand ils sortiront de scène. Le groupe est bon, mais ne m’a jamais tout à fait convaincu et, à un moment, je me dis que le talent de James Graham est un peu perdu dans les compositions de ces acolytes. Holdenette, elle, n’en pense pas moins.
Encore une demi-heure d’attente, puis, avec quelques minutes de retard, six garçons bien réels montent sur scène. A ma gauche, les deux places sont encore vides ; devant, certains sièges ne sont pas encore occupés. En fait, c’est partout pareil et la salle ne va finir de se remplir tranquillement qu’au cours des premiers morceaux. Dans mon champ de vision, à ma gauche, cela va être le jeu des chaises musicales pendant une demi-heure et on verra même un contrôleur venir vérifier certains billets au bout de quelques morceaux. Beaucoup de spectateurs, bien entendu, sont là pour les hits. Pourquoi pas ? Je comprends moins leur manque de curiosité pour le reste de la setlist. Le couple qui finit par s’asseoir à ma gauche va donc s’ennuyer royalement lors du premier rappel. Au début de Faith, ayant complètement décroché, ils ne portent même plus leurs regards vers la scène. Le garçon tend le bras pour montrer je-ne-sais-quoi au plafond, puis raconte quelque chose de drôle qui les laisse hilares pendant un bon moment. Sur Faith ! Quand commence Disintegration, la fille, n’y tenant plus, décide qu’il est grand temps d’aller faire un petit tour aux toilettes ou ailleurs.
Pourtant, nous avons été très gâtés ce soir-là, avec une setlist qui a dépassé nos espérances. Robert s’est trompé quelque fois dans les paroles ? Peu importe, cela n’a rien d’exceptionnel, et la joie de les retrouver sur scène, toujours aussi précis, a tout balayé sur son passage. Comme prévu, les solos de A Night Like This et From The Edge furent massacrés par Reeves : j’ai toujours eu horreur de ces prétendues prouesses techniques dépourvues d’émotion et interchangeables. Merveilleux At Night, qui figure parmi mes titres préférés. Ça y est, là, vous pouvez parler, rigoler, aller chercher une énième bière, rien d’autre d’existe pour moi que l’îlot de la scène et cette communion dans la solitude. Charlotte Sometimes, qui retrouve un peu de son gris d’origine grâce à la basse de Simon. Les nouveaux titres, que j’avais déjà écoutés de nombreuses fois, ne nous ont pas déçu–bien au contraire. Entre deux morceaux, j’ai cédé à la pensée magique et glissé à Holdenette quelque chose comme « j’aimerais bien qu’il y ait un cinquième nouveau morceau ce soir ». La réalité, pourtant, a raison de son scepticisme. Alors que les smartphones des uns et des autres s’allument, on se dit d’autant plus qu’on vit un moment d’histoire que la basse nous convainc vite que cette chanson-là sera aussi réussie que les quatre précédentes.
Le premier rappel fut aussi inespéré que parfait, avec notamment un Faith qui m’a replongé dans mon adolescence et une version de Disintegration d’une puissance folle, pour le plus grand plaisir de Holdenette et le mien. Vers la fin de Disintegration, je me suis mis à espérer que cela s’arrêterait là, qu’ils se dispenseraient de la suite, d’une fin forcément moins forte avec Boys Don’t Cry. Tel ne fut évidemment pas le cas, mais j’avais pris mes précautions en écoutant divers enregistrements : je m’étais toujours arrêté au premier rappel pour conserver au second un peu de fraîcheur et s’est avéré payant. Finalement, pour mon premier concert, seul finir sur Boys Don’t Cry a été un peu décevant.
Ce soir-là, Jason n’avait lésiné ni sur le gel (un pot à finir, sans doute) ni sur le khôl ; Reeves est arrivé avec une veste, aussitôt remise à un roadie pour être reprise et réenfilée à la fin du concert ; Robert et Simon avaient leurs costumes… de Robert et Simon ; Roger, j’ai évité de le regarder trop souvent, mais il semblait de bonne humeur, mais, comme toujours, pressé de sortir de scène. Il reste Perry. Seul dans son coin (Reeves lui tourne toujours le dos), il inspire la pitié. Je l’ai quand même surpris à plier légèrement les genoux, comme s’il essayait en vain de sauter, et à taper du pied sur The Walk, puis un autre single. En revanche, et c’est heureux, on ressent une belle osmose entre les autres membres du groupe. Robert est touché et touchant, il pose affectueusement la main dans le dos de Simon, qui galope tantôt vers l’un et tantôt vers l’autre, s’amuse avec Reeves à qui jouera le plus bas…
Qu’ajouter sinon que Robert a dit par deux fois qu’ils reviendraient… dans deux ans, a-t-il même fini par préciser. Chiche ?
En attendant, ce sera Montpellier (pour moi) et Paris (pour Holdenette et moi). |
Merci pour ta review Holden
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"les albums de The Cure, je les aime tous, mais à des degrés différents" (prayer 2008) |
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YOKO ONO
Show
Inscrit le: 11 Juin 2004
Messages: 4963
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| Posté le: Sam Nov 12, 2022 21:58 Sujet du message: |
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Aux petits oignons guillaume.
Merci.
Surtout les trucs de neuneu.
Hier Simon à craché son chewing-gum à 10 mètres hyper véner. A moins qu'il se soit remis à cracher simplement comme je sais plus sur quelle tournée où il crachait en l'air.
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guilty feet have got no rhythm |
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blabla
Japanese whispers
Inscrit le: 27 Mai 2004
Messages: 542
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| Posté le: Sam Nov 12, 2022 23:20 Sujet du message: |
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Belle review , merci
Merci à tous pour les partages |
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D-WAVE
Standing on the Beach
Inscrit le: 18 Déc 2013
Messages: 1854
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