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POUR OU CONTRE LE RAP ?
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bertrand64
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 14:57    Sujet du message: Répondre en citant

edit ... ? piaf ? mais elle faisait pas du rap !
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Nikola
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 16:33    Sujet du message: Répondre en citant

B4 three a écrit:
Mr. Green
Moi quand j'entends NTM dire 'si vous voyez un flic brulez le " je trouve pas ça intelligent du tout m'enfin.


mais à côté de ça, tu va vouer une admiration sans borne à un mec qui ecrit dans ses textes qu'un pakistanais ça pue les epices ou qu'il doit rester chez lui...

Sinon, je vais zapper le topic qui sent mauvais l'intolerance et le cliché. Exactement les mêmes choses qui en font bondir certains quand il s'agit des groupes ou du style musical qu'ils aiment...

Si le rap c'est Sevan de la starac, le rock c'est Tokio hotel
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Fred
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 16:33    Sujet du message: Répondre en citant

Ok mais ta phrase "choc" je l'ai entendue de la bouche d'un mec d'extreme droite dans un reportage chez Karl Zero... c'est vrai, ça troue le cul.
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 16:48    Sujet du message: Répondre en citant

Nikola a écrit:
B4 three a écrit:
Mr. Green
Moi quand j'entends NTM dire 'si vous voyez un flic brulez le " je trouve pas ça intelligent du tout m'enfin.


mais à côté de ça, tu va vouer une admiration sans borne à un mec qui ecrit dans ses textes qu'un pakistanais ça pue les epices ou qu'il doit rester chez lui...

Sinon, je vais zapper le topic qui sent mauvais l'intolerance et le cliché. Exactement les mêmes choses qui en font bondir certains quand il s'agit des groupes ou du style musical qu'ils aiment...

Si le rap c'est Sevan de la starac, le rock c'est Tokio hotel
Wink


Moi je prends la phrase dans son contexte, je ne fais pas une généralité Cool .
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Nikola
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 16:54    Sujet du message: Répondre en citant

là tu botte en touche Wink

Je ne vois pas quel contexte peux excuser le racisme et l'appel à la violence gratuite... alors bruler un flic ou denigrer un pakistanais... c'est le même combat.
Dans les deux cas, c'est tiré d'une chanson, donc oui, on pourra toujours parler de "contexte"...
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intothetrees
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 16:56    Sujet du message: Répondre en citant

C'est quelle chanson et quel groupe le texte sur un Pakistanais ??? Embarassed
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Cryptx
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 18:05    Sujet du message: Répondre en citant

bertrand64 a écrit:
j'éprouve un plaisir certain a écrire des phrases hards ou chocs ... quitte à choquer !


Fait gaffe, tu va finir rappeur Mr. Green
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minihead
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 18:29    Sujet du message: Répondre en citant

pour le Rap, le 14 mars au POPZ
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PHILOU?
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 23:13    Sujet du message: Répondre en citant

pour le fromage, c'est bien aussi.... Arrow
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minihead
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 10:37    Sujet du message: Répondre en citant

philou (...) a écrit:
pour le fromage, c'est bien aussi.... Arrow

Ouais le magefro, c'est vrai ça déchire trop à donf Arrow
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doczaius
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 11:03    Sujet du message: Re: POUR OU CONTRE LE RAP ? Répondre en citant

bertrand64 a écrit:
Ceux qui ont lu mes propos dans le topic " les pochettes les plus moches " concernant le rap savent ce que j'en pense ...

Pour les autres, quand je dis qu'un bon rappeur est un rappeur mort et que le rap est la pire chose qui pouvait arriver à la musique, vous aurez compris que je n'aime pas ça !

Alors, petit sondage : le rap, bien ou a jeter ?


Ben dis donc bertrand64, fais gaffe, parfois tu cause comme un mec de droite....

plus serieusement, cette question est d'une debilité extreme, dans la mesure ou tout ce qui peut en ressortir, c'est que le rappeur type est un homme de couleur notoirement decerebré incapable d'ecrire des textes ayant du sens, qui roule en voiture de luxe avec trois fois plus de bijoux en or que Mister T, qu'on se demande comment il a pu se payer tout ça, même si on suppose sans le dire (bien entendu) que c'est en braquant des vieilles ou en dealant de la drogue..... Bref une question pourvue d'une phrase "provoc" peut être.... mais un topic qui montre une grande meconnaissance s'un style d'expression musicale très très vaste.

D'ailleur un petit article de wikipedia pour expliquer ce qu'est le rap.

"Le rap est un genre musical appartenant au mouvement culturel hip-hop apparu au début des années 1970 aux États-Unis.

Aux premières heures les MC, (masters of ceremony, maîtres de cérémonie) servaient juste à soutenir les DJ, et les parties rappées étaient simplement appelées MC-ing.

Etymologie

Le rap est interprété comme le rétroacronyme des expressions anglaises rhythm and poetry ou rock against police (dû à une rébellion de jeunes des années 1980 contre la police),

Qu'est-ce que la musique rap ?

Les thèmes

Le rap comme le reste de la culture hip-hop cumule un aspect festif et un aspect contestataire. Les thèmes abordés varient selon les genres et ont évolué selon les époques. Comme la soul et le funk dont ils s'inspirent, les textes traitent des sujets communs à toute la musique populaire occidentale c’est-à-dire la vie quotidienne, l'amour ou le sexe.

De nombreux groupes de rap ont également des textes à vocation contestataire qui le rapprochent du punk et de la poésie de la beat generation. La première chanson de ce genre est The Message écrit par Melle Mel et chanté par Grandmaster Flash. Ces textes, parfois très virulents contre les symboles du pouvoir, la police ou la justice notamment ont stigmatisé le rap pour une partie de la population. On peut citer le groupe américain Public Enemy ou le groupe français Assassin. Les critiques violentes sont en fait assez minoritaires et l'aspect contestataire se limite le plus souvent à une dénonciation qui passe par les descriptions des problèmes sociaux tels que le racisme, la pauvreté, le chômage, l'exclusion. En réaction contre la dramatisation de certains paroliers, des rappeurs abordent la vie quotidienne des quartiers populaires d'un point de vue positif.

Une thématique récurrente, notamment dans le gangsta rap, tourne autour de la société de consommation et des symboles du pouvoir, comme les femmes, les voitures ou les armes à feu. Les rappeurs jouent sur ces fantasmes et se construisent des personnages en général sans lien avec leur vraie personnalité et leur quotidien réel. Des critiques ont été faites contre ces textes qualifiés de sexistes, matérialistes ou prônant la violence, par des hommes politiques et par une partie du milieu rap.

La religion est également présente, notamment le christianisme dans le rap américain.

Structure rythmique

Les rythmes de la musique du rap (ce n'est pas toujours le cas des paroles) sont quasiment toujours des rythmes 4/4 ou 2/2. Dans sa base rythmique, le rap « swingue ». S'il ne compte pas un rythme 4/4 carré (comme dans la musique pop, le rock, etc.), le rap se base plutôt sur un sentiment d'anticipation, un peu similaire à l'emphase du swing que l'on retrouve dans le jazz. Comme celle-ci, le rythme rap comprend une subtilité qui fait qu'il est rarement écrit comme il sonne. C'est en quelque sorte un rythme 4/4 basique auquel s'ajoute l'interprétation du musicien. Il est souvent joué comme « en retard », d'une manière détendue et douce.

Ce style a été amené de manière prédominante par les musiques soul et funk, lesquelles répétaient tout au long des morceaux leurs rythmes et leurs thèmes musicaux. Dans les années 1960 et 70, James Brown jette les bases sur lesquelles sera fondé le rap : une musique rythmée (ses enregistrements sont encore aujourd'hui une source de samples inépuisable pour les DJ), un style de chant saccadé, parfois parlé ou crié et des textes véhiculant une forte identité et des revendications sociales ou politiques (en particulier Say It Loud, I'm Black And I'm Proud qui devient un véritable hymne de la communauté noire américaine). C'était le parfait tremplin pour pousser les MC à écrire leurs rimes. C'est d'ailleurs toujours ce qui attire le plus dans le rap : l'emphase mise sur les paroles et la prouesse de leurs élocutions. Le rap instrumental est peut-être la rare exception à cette règle. Dans ce sous-genre du rap, les DJ (ou disc jockeys) et les producteurs sont libres d'expérimenter avec la création de morceaux instrumentaux. Tandis qu'ils peuvent prendre des sources sonores comportant des voix.

Instrumentation et production

L'instrumentation rap découle de la musique disco, funk et R&B, à la fois sur le plan de l'équipement sonore et des albums échantillonnés. Alors que le mixage réalisé par les DJ disco et de clubs avait pour but de produire une musique continuelle avec des transitions discrètes entre les morceaux, celui réalisé par Kool DJ Herc a lui donné naissance à une pratique visant à isoler et à étendre les seuls breaks en les mélangeant entre eux avec deux copies du même morceau. À l'origine, les breaks (ou breakbeats) étaient les transitions à l'intérieur d'un morceau, composées surtout de percussions. C'est ce qu'Afrika Bambaataa décrivit comme « la partie du disque qu'attend tout le monde... où ils se laissent aller et font les fous » (Toop, 1991). James Brown, Bob James et Parliament - parmi d'autres - ont longtemps été des sources populaires pour les breaks. Sur cette base rythmique, on pouvait ajouter des parties instrumentales provenant d'autres albums (et beaucoup l'ont fait). L'instrumentation des premiers samples utilisés est la même que celle de la musique funk, disco ou rock : voix, guitare, basse, clavier, batterie et percussions.

Alors que l'originalité de la musique rap provenait principalement des breaks des albums du DJ, l'arrivée de la boite à rythmes (appelée en anglais beat box ou drum machine) a permis aux musiciens du rap d'intégrer des fragments originaux à leur musique. Les sons de la boite à rythme étaient joués soit par-dessus la musique produite par le DJ, soit seule. La qualité des séquences rythmiques est progressivement devenue centrale pour les musiciens de rap, car ces rythmes étaient la part la plus dansante de leur musique. En conséquence, les boites à rythme ont rapidement été équipées pour produire des kicks (sons de grosse caisse) avec une basse puissante et sinusoïdale en arrière-plan. Cela a permis d'émuler les solos de batterie bien produits de vieux albums de funk, de soul et de rock datant des années 1960 et 70. Les boites à rythme avaient de plus un stock limité de sons prédéterminés incluant des cymbales, des grosses caisses, des caisses claires et des toms.

L'introduction des échantillonneurs (ou sampleurs) a changé la manière dont le rap était produit. Un échantillonneur permet d'enregistrer et de stocker numériquement des petits passages sonores provenant de n'importe quel appareil disposant d'une sortie électrique, comme une platine-disque. Les producteurs ont donc pu échantillonner les sons de batterie des albums de leur jeunesse. Plus important encore, ils ont pu sampler des sons de cuivre, de basse, de guitare et de piano à ajouter à leurs rythmes. Et le rap avait finalement son orchestration au grand complet.

Le caractère dur et énergique des sonorités de la musique rap, souvent assez éloignées du son plus organique des autres genres musicaux, constituent un obstacle à la reconnaissance du genre en tant que forme artistique à part entière. Même les groupes de rap ayant un orchestre utilisent souvent les samples et le son dur et énergique des machines pour créer leurs rythmes en studio (lors de concerts, ils les recréent habituellement avec un orchestre). Le rap est l'objet d'une méprise répandue selon laquelle les samples et les boites à rythme sont des techniques pour musiciens paresseux ou encore qu'ils ne sont qu'une pâle compensation pour un « véritable » orchestre (cette considération étant d'ailleurs courante pour toute musique faisant usage de ces techniques). Dans les faits, les producteurs de rap sont souvent à la recherche d'un timbre, d'une texture et d'une fréquence précis pour leur sample et leur séquence rythmique. Un batteur jouant en direct le break de Funky Drummer de James Brown ne peut se substituer à son sample. Toutefois, on peut noter ces dernières années une tendance de retour vers les instruments originaux avec des musiciens et producteurs tels que Timbaland, Outkast, The Roots et The Neptunes.

Le flow

Le flow est la manière dont le rappeur chante. Il est en général plus rapide et plus rythmé que les autres types de chant. Le flow peut être se concentrer sur le rythme, se rapprocher de la parole ou plus rarement mélodique. Les procédés poétiques classiques tels les métaphores, allitérations et assonances sont utilisées massivement. L'argot est souvent utilisé.

Histoire de la musique rap

Les origines et les influences

Le rap semble formellement se rapprocher de la culture africaine dont se réclame le mouvement hip-hop. Le chant scandé du MC évoque en effet le griot, poète et musicien qui chronique la vie quotidienne ou est invité à chanter lors des célébrations (ex : mariage). De même, le retour à une musique essentiellement basée sur le rythme plus que sur la mélodie ramène aux polyrythmies de percussions africaines.

Une grande partie des premiers DJ et MC sont d'origine jamaïquaine. Les sound systems jamaïcains ont donc eu un rôle dans l'apparition du rap dans les ghettos Noirs américains.

La genèse

L'ancêtre le plus proche du rap est le « spoken word », apparu au début des années 1970 avec quelques groupes confidentiels dont les Last Poets ainsi que Gil Scott Heron. Il s'agit à cette époque de la déclamation de discours sur des rythmes battus par des tambours africains avec la négritude comme thème de prédilection.

Le Hip-Hop, lui, est né en 1974 avec DJ Kool Herc, et les premiers raps étaient réalisés par des MC (Maîtres de Cérémonie) qui faisaient des rimes toutes simples pour mettre l'ambiance en soirée.

Le premier morceau de rap proprement dit, King Tim III du groupe Fatback Band, voit le jour en 1979.

En 1979 , quelques mois après, le premier tube rap sort en 45 tours, c'est Rapper's Delight du Sugarhill Gang. Les rappeurs y sont accompagnés par un orchestre funk et il ne s'agit que d'une vulgaire caricature de la révolution qui se prépare dans les rues New Yorkaises. On peut noter aussi la parution de Magnificient Seven en 1980 du groupe punk anglais The Clash.

En 1982, The Message de Grandmaster Flash fut la révolution annoncée. Il s'agit du premier tube hip hop, une culture de rue qui était alors composée principalement de danse et de DJ-ing. Il est d'ailleurs curieux que, malgré le fait que ce soit le rappeur Melle Mel qu'on entend sur l'enregistrement, le titre est crédité du nom de Grand Master Flash (le DJ - concepteur sonore). Le rappeur n'avait pas le rôle de premier plan qu'il a aujourd'hui. Les rappeurs américains tel que Run DMC critique le racisme des blancs dans leurs chansons, la majorité des auditeurs sont alors des noirs. C'est Puff Daddy, qui a calqué la musique rap sur les chants doux très en vogue chez les blancs aux USA afin de conquérir le marché blanc.

Les années 1980 furent celles de l'explosion du rap avec des groupes politiques comme Public Enemy ou entertainment comme Run-DMC. Dans la lignée du Do It Yourself des punks New-Yorkais (le hip hop fut d'abord surnommé le « punk noir »), les rappeurs rappaient sur des rythmes synthétiques et brutaux, issus de boîte à rythmes bon marché).

Il s'agit d'une véritable musique populaire de rue qui développait ses propres thèmes : d'une part sous l'influence de la Universal Zulu Nation (ou plus communément appelée Zulu Nation) d'Afrika Bambaataa qui voyait dans le hip hop le moyen d'éloigner les jeunes des drogues et des gangs et d'émuler leur créativité, d'autre part en tant que témoignage d'une vie difficile (rap "hardcore").

Initialement issu des quartiers défavorisés, le rap à ses débuts est souvent un exutoire au mal-être et aux revendications des jeunes qui les habitent. Les propos violents ou crus sont fréquents, volontiers provocateurs (Fuck tha Police de NWA ou C'est clair de NTM). Le rap est donc accueilli par le grand public plus comme un phénomène social que comme une forme artistique à part entière.

L'âge d'or

La fin des années 1980 est désignée comme l'âge d'or du rap. À New York, la guerre des crews se termine. Les crews réunissaient des rappeurs (souvent des dizaines) du même quartier, réunis autour d'un producteur charismatique. Le plus célèbre était le Juice Crew de Queensbridge, emmené par le célèbre Marley Marl à qui on attribue l'invention du sampling (échantillons extraits d'autres morceaux puis inclus dans les boucles). Le Juice Crew a fait de nombreux beefs (luttes) avec les lyricists (paroliers) des autres quartiers. On se souvient surtout de KRS-One, du South Bronx, qui a osé défier le Juice Crew par chansons interposées dont le célèbre The Bridge is Over qu'il est venu chanter devant eux dans une salle de Queensbridge.

L'âge d'or, c'est donc l'émergence à New York des duos DJ-MC comme Gang Starr (DJ Premier et Guru), Eric B & Rakim ou Pete Rock & CL Smooth qui continuent l'œuvre de Marley Marl ; et en Californie d'une nouvelle scène Gangsta avec surtout les Niggaz With Attitude (NWA).

NWA se présentait comme un groupe revendicatif et violent, sur certains points politisés à la manière des groupes New-Yorkais comme Public Enemy. Le culte du Gangsta (gangster) naquit avec le tube Straight Outta Compton (voir l'album Straight Outta Compton).

L'évolution du rap de nos jours

Certaines personnes critiquent la médiatisation et la commercialisation du rap qui l'aurait détourné des valeurs qu'il revendiquait encore 15 ans plus tôt. Le rap est devenu un courant musical très à la mode et des quantités très importantes d'argent sont en jeu. Des radios spécialisées sont apparues mais privilégient les artistes « grand public » dont la promotion est assurée par les majors et aboutissent à une certaine homogénéité au détriment des artistes indépendants. Certains font remarquer que le rap est depuis le début une musique grand public qui comme tous les genre, contient en son sein des artistes commerciaux et d'autres plus indépendants et peut-être plus créatifs.

Les évolutions du rap sont nombreuses. On peut parler par exemple de « hip-hop instrumental » ou "abstract hip-hop" (RJD2, Big Dada, DJ Krush), une musique très élaborée qui se base sur la rythmique Hip-Hop. Le rap s'inspire et se mélange aussi aux autres genres jusqu'à brouiller les frontières : rock et métal avec la fusion et le rapcore, trip-hop avec l'abstract hip-hop musiques traditionnelles ou encore électronique.

Le rap dans le monde

Le rap est apparu aux États-Unis mais s'est répandu dans le monde à partir des années 1980.

En Europe

Le rap français est un des premiers à avoir émergé en 1979. Le pionnier est Dee Nasty suivit par des groupes tels que IAM, Suprême NTM, ou Assassin.

En Allemagne on peut citer Kool Savas Aggro Berlin, Die Fantastischen Vier, au Danemark le pionnier est MC Einar. Le rap polonais est apparu avec Kazik et Liroy, au Pays-Bas Osdorp Posse ou Frans & Baas B, en Irlande Quarashi, En Serbie Beogradski, en Grèce Goin' Through.

En Asie

Le rap coréen est représenté par des groupes tels que Jo PD, Drunken Tiger, Psy, et Epik High.

DJ Krush est l'artiste japonais le plus connu mais il y a également m-flo, East End X Yuri. On peut citer le taiwanais MC Hot Dog ou les hongkongais Lazy Motherfucker.

Amérique

Le rap canadien est apparu dans les années 1980 avec Maestro Fresh Wes.

Le rap des Philippines date des années 1980 avec Francis Magalona.

Vico C est le premier rappeur latino qui sera a l'origine du reggaeton. On peut aussi citer le groupe mexicain Calo. Le rap en Sud-américain a été marqué par le succès du groupe américain Cypress Hill.

Voir Rap français - hip hop en Belgique - Rap québécois - Groupes de rap africain - Rap et hip-hop roumain - Groupes de rap espagnol.


Les différents styles de rap

* Rap Conscient
* East Coast
* West Coast
* Dirty South
* Midwest Rap
* Rap hardcore
* Vrai Rap le rap dit "engagé" ou "politique"
* Jazz rap
* Gangsta rap
* Old school
* Grime
* Crunk
* Pop-rap
* Pimp Rap
* Snap Music
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bertrand64
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 16:18    Sujet du message: Répondre en citant

Quel travaille DOC ! chapeau !

vous m'excuserez tous, mais je me marre !! mais je remarque a quel point beaucoup sur ce forum manquent cruellement de discernement !

Alors c'est vrai, l'écrit fait mal ressortir le second degré de mes propos ... et en meme temps, tant que je pourrais m'exprimer, ce sera de cette façon ...

y'en a qui sont choqué ? TANT MIEUX !!!
y'en a qui sont indigné ? TANT MIEUX !!!

Ma question est debile ? C'est dommage pour tous ceux qui y ont repondu ...

et une derniere couche pour finir : le rap est abrutissant, les paroles sont d'une indigeance crasse, musicalement navrant et je conchie tous les rappeurs de toutes mes forces ...
qu'ils soient blancs ou noirs, ça ne change rien, EMINEM étant blanc, ce qui ne l'empeche pas de faire de la merde sonore ...

et je ne parle pas comme un mec de droite, ni de gauche, je suis définitivement apolitique ! Allez, pour faire plaisir a certrains, je suis plus " à l'ouest " !!
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 16:59    Sujet du message: Répondre en citant

Nan mais pour faire 'bien" faut écouter du rap underground.
Y'a du underground partout, de l'alternatif, la vitrine qu'on nous propose est certes d'une pauvreté affligeante mais il ne faut pas s'arrêter là Wink
Moi je n'accroche pas en tout cas Smile
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doczaius
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 17:19    Sujet du message: Répondre en citant

nan mais je rigolais bertrand quand je dis que tu cause comme un mec de droite.....

et puis j'ai juste fait un copier collé tout bete sur wikipedia.... pas de merite à ça Wink
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bertrand64
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 18:00    Sujet du message: Répondre en citant

mais je ne t'en tiens pas rigueur, mon cher DOC ! si y'en a un qui me fait bien marrer ici, c'est bien toi !

n'empeche que ton copier-colle, fallait aller le chercher et c'etait interressant a lire !

mais sans resultat : je deteste toujours autant le rap, les rappeurs, les grooses montres, les chaines autour du cou, les textes idiots, les clips " clichés ", le monde du hip hop, la musique volée, les dents en or, le fait de pas savoir tenir un micro comme une personne normale, et le discours que peuvent tenir certains de ces " artistes " ponctués de heeeeeuuuu ... tous les 3 mots !

meme quand il parle, un rappeur fait des fotes d'ortografes ... Mr. Green
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 18:10    Sujet du message: Répondre en citant

Au risque de répéter des choses qui ont déjà été dites, il y a rap et rap, une face émergée comme une face immergée, les deux n'ayant pas forcément les mêmes caractéristiques ... Ne pas tout juger à partir des rappeurs les plus médiatiques.

Et puis je ne crois pas que tous les rockeurs soient des modèles d'intelligence et de finesse, loin de là ...
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bertrand64
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 18:30    Sujet du message: Répondre en citant

y'a effectivement des rockeurs qui valent bien des rappeurs ... et puis y'a aussi une question de generation, j'ai 34 ans et j'ai grandi en écoutant CURE, PINK FLOYD, de la musique classique, les premiers JM JARRE, THE SHADOWS, et tout le top 50 entre 84 et 91 ...

les djeuns écoutent ce qu'on leur donne, mais je peux me tromper, j'ai quand meme l'impression que le monde du rap est assez fermé, et que, a moins d'avoir l'esprit tres ouvert, il sera difficile de faire écouter JEFF BUCKLEY a quelqu'un qui ne jure que par JOEY STARR, 50 CENT ou EMINEM ...

Ce style ne me touche pas et aurait tendance à me filer des boutons !

Y'a surement des choses biens dans le genre mais le probleme, c'est que c'est " noyé " dans la masse de niaiseries que nous diffuse la télé et les radios .
On ne peut pas se contenter de ça ...
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 20:10    Sujet du message: Répondre en citant

B4 three a écrit:
Nan mais pour faire 'bien" faut écouter du rap underground.


Le Rap underground..... serais ce un poil sarcastique?

cela dit, si on tend l'oreille vers des precurseur comme afrika bambaata ou dee nasty en france, on remonte facile vers des grands prince de la Funk, tels James Brown, grand funk railroad, voire même parliament et funkadelic, qui eux vont tirer leurs racines de la culture afro américaine, la soul, le jazz.... bref que des bonnes choses (vraimment).

après je parle pas de lascar comme eminem.... encore que les textes de la chanson Stan racontent les travers de la fan attitude, via un fait diver bien glauque.... et y'a une version qui a été jouée aux MTV music award avec elton john au piano qui est de toute beauté....
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Tetsuo
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 20:28    Sujet du message: Répondre en citant

Moi j'écoute du R&B et je vous emmerde... Evil or Very Mad


voilà une belle phrase choc qui peut te plaire Bertrand... Rolling Eyes

pour le reste, le manque de connaissance fait souvent dire n'importe quoi...
en tout cas je vais aller me régaler au concert d'Alicia Keys en mars moi Very Happy
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Super Pato le basset fou
Bloodflowers
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 20:56    Sujet du message: Répondre en citant

Franchement Bertrand64, là pour le coup ta fermeture d'esprit me laisse pantois. On arrête pas de te donner des exemples pour t'expliquer que le rap ce n'est pas tout noir, mais tu sembles refuser d'y prêter attention... En t'attardant sur un côté du rap que tout le monde ici condamne.

De plus ton discours a un côté contradictoire assez curieux :

bertrand64 a écrit:

Y'a surement des choses biens dans le genre mais le probleme, c'est que c'est " noyé " dans la masse de niaiseries que nous diffuse la télé et les radios .
On ne peut pas se contenter de ça ...


Tu dis qu'on ne peut s'en contenter... Mais toi tu t'en contentes pour nous sortir des analyses solennelles sur quelque chose dont tu ne connais que la partie immergée de l'iceberg. Pour le coup on se demande qui manque de discernement... . Confused
_________________
With everything gone
And all still to come ? (...)
In each other's arms
So near and so far...


The Cure - Underneath the stars


www.myspace.com/novembertwelve
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