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30.06.2012 - Eurockéennes, Belfort (France)
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valere
Wild Mood Swings
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Inscrit le: 10 Aoû 2007
Messages: 6845
Localisation: Arras

MessagePosté le: Lun Juil 02, 2012 19:25    Sujet du message: Répondre en citant

Lovesong : http://www.directstar.fr/news-actu/musique/-video-eurockeennes-2012-revivez-le-live-de-the-cure_029691
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01OHY
three imaginary boys
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Messages: 31

MessagePosté le: Lun Juil 02, 2012 19:40    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour les photos et pour les liens Very Happy
_________________
Et dire qu'il faille attendre 27 ans pour ça =)
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intothetrees
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Messages: 5105
Localisation: lost in a forest

MessagePosté le: Lun Juil 02, 2012 19:45    Sujet du message: Répondre en citant

Prochainement une interview de Robert pour Télérama (confirmé dans le lien suivant : http://www.telerama.fr/musique/jack-white-et-robert-smith-rechauffent-les-eurockeennes,83778.php)
_________________
You promised me .
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valere
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Messages: 6845
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MessagePosté le: Lun Juil 02, 2012 20:25    Sujet du message: Répondre en citant

Le Parisien : "Samedi soir, les Cure étaient eux aussi parvenus à dompter les orages dantesques qui ont transformé le festival en torrent de boue, après deux jours de canicule. Cellule de crise, mobilisation de 600 personnels de sécurité, intervention du préfet : on est passé tout près de l’annulation, mais la foudre a fini par s’éclipser, et un Robert Smith royal a pu livrer un concert proche de la perfection, alternant tubes (« In Between Days », « Just Like Heaven »…) et morceaux moins connus. "
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cuzco
three imaginary boys
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Messages: 43

MessagePosté le: Lun Juil 02, 2012 20:39    Sujet du message: Répondre en citant

Concert magique pour moi, après des heures d'attente et après avoir survécu aux dropkiks murphys je me suis retrouvée à la barrière devant Robert. J'ai profité à fond comme une gamine, super ambiance, un groupe au top, génial.
Maintenant j'espère pouvoir aller aux vielles charrue ou au Paléo

@billou je n'ai pas eu la chance de te rencontrer, pas de badge pour moi, dommage
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Bernie
NOUVELLE STAR
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Messages: 739
Localisation: Lille

MessagePosté le: Lun Juil 02, 2012 21:13    Sujet du message: Répondre en citant

01OHY a écrit:

Merci mon Nico, ce moment avec toi était magique!

In Love

juste une photo qui résume pour moi ce show =
PUISSANCE MAXIMUM !

indépendamment du fait que ce soit Cure, indépendamment du fait que ce soit de la musique, ce concert montre pour qui sait, à quel point un artiste peut être au sommet de son art ! MAGISTRAL !


_________________
http://www.myspace.com/thisismyclone
http://jeromekazoo.free.fr
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insider
Concert
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Messages: 893

MessagePosté le: Lun Juil 02, 2012 21:45    Sujet du message: Répondre en citant

Bernie a écrit:
01OHY a écrit:

Merci mon Nico, ce moment avec toi était magique!

In Love

juste une photo qui résume pour moi ce show =
PUISSANCE MAXIMUM !

indépendamment du fait que ce soit Cure, indépendamment du fait que ce soit de la musique, ce concert montre pour qui sait, à quel point un artiste peut être au sommet de son art ! MAGISTRAL !


On Fire On Fire On Fire
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YOKO ONO
Show
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Inscrit le: 11 Juin 2004
Messages: 4963

MessagePosté le: Lun Juil 02, 2012 23:17    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour tous vos compte rendus et photos; years go by, intothetrees, valere, sim, byron, SeatNumber, hercay, Bernie...


Ça commence à donfe de fumigènes. Les machines à fumée sont alimentés par d’immenses bombonnes, pas le petit bidon des soirées au Macumba. Et grâce au vent tourbillonnant de cette capricieuse nuit d’été on se retrouve littéralement enveloppé dans les premières brumes de Plainsong.
Une Plainsong très classique. Gabreels reste en coulisses, Smith fait son timide en s’avançant à droite et à gauche de la scène, salut les fans. Pas le moindre mouvement de foule sans doute refroidi pas les grains successifs, parfait pendant de la furie d’hormones qui explosait le pit quelques minutes plus tot avec Dropkick machin.
Raudgeur impérial, J.C. tâcheron appliqué (byron me fait remarquer que pendant le morceau, son roadie continu, accroupie à coté de lui de resserrer les boulons de l’engin, ça n’aide pas) et S.G. en parfait S.G..
A savoir je joue les quatre notes au début du morceau, je joue les dix notes à la fin du morceau et entre les deux je m’énerve tout seul.
Pendant les moments où il ne joue pas, S.G. saute dans tous les sens, fait mine de se taper la tête dans les amplis, de s’arracher la peau des bras etc… Marrant, ça doit être sa façon de se mettre en condition. Je trouvais plus classe son attitude de 2008, accroupi sur le bord de la scène, les bras croisés à toiser le public.
(Il y a aussi maintenant une petite maquette d’avion sur son ampli de gauche qu’un mec est venu placer religieusement).


Des dizaines de concerts de The Cure auquel j’ai assisté c’est certainement un des plus marquants, grâce aux conditions climatiques. En 27 ans je n’avais pas vécu une telle concordance des éléments et sans doute que ça ne se reproduira plus jamais.
J’échange tous les rappels bâclés « c’est la première fois qu’on la joue » contres les quelques secondes de Plainsong quand ça fait « I think it's dark and it looks like rain, you said. And the wind is blowing like it's the end of the world, you said» et que la pluie commence à tomber et que tu te retournes et que face à la scène la lune est presque pleine.
A gauche le ciel est zébré d’éclairs.
Tu sais plus si t’es ébloui par les stroboscopes ou par la foudre d’un immense lightshow céleste orchestré par je ne sais quelle divinité.

"And it's so cold it's like the cold if you were dead". Un mec m’avait dit “reste pas torse nu sur la colline, tu va mourir foudroyé ». J’ai répondu que je m’en foutais, prêt à crever joliment à l’instant.
"And then you smiled for a second."

Un autre moment non échangeable pendant From The Edge Of The Deep Green Sea.
Les premières gouttes recommencent à tomber. Des grêlons atterrissent dans le sac qui protège élégamment ma crinière. J’en prends dans ma main que je serre fort. Durant le premier couplet, cette glace céleste fond lentement. Je lève la tête au ciel, les gouttes éclairés par les 5 projos du front de scène, braqué telles une batterie anti-aérienne transperçant la nuit, semblent me tomber dessus comme des grosses pierres. Un peu comme une vignette de manga quand ils dessinent des angles et des accélérations impossibles. J’ai la main qui brule et un sentiment d’adéquation et de plénitude unique et ça fait "Why do you cry? What did I say?"
"But it's just rain" I smile

Putain LE moment.

L’incertitude concernant la météo avait commencée dans la navette depuis Belfort. L’annonce disait « en raison des alertes orage la programmation risque d’être bouleversée » genre on va annuler mais on t’aura prévenu avant.
Dropkick machin interrompu par la flotte, c’était ravisant à voir toute cette jeunesse suant son entrain jusqu’à la dernière goutte. Il m’ont mis la banane les mômes de Dropkick. J’ai bien aimé les porter et supporter dans un immense nuage de poussière. Sincèrement désolé pour le groupe et les gamin d’avoir du écourter les réjouissances.

Ils commencent quand même à installer le back line des Cures, et puis au gré des averses tout le monde s’active pour recouvrir de bâches et au final l’intégralité de la scène se retrouve camouflée. C’était assez beau et m’a fait penser au Prayer Tour avec ses amplis et escaliers cachés sous la toile.
Ce moment était d’ailleurs sympa. On a pu voir tout le cure crew à l’œuvre. Daren Butler a un beau t-shirt avec un gros S&M dans un écusson rouge sur fond noir (très dungeon anglais). Ravi de voir qu’ils faisaient enfin leur outing, mais finalement c’est juste une marque de BMX.
La loose.
Daren est devenu la bonne à tout faire. Il bâche, il accorde les guitares, les basses, gaffe les setlists, (plus tard il prendra des photos pendant le show) branche les câbles, débranches des câbles. A ce propos, pendant les premières averses, un peu panique à bord, on débranche tout en catastrophe. Au moment de rebrancher le mec retournait la partie femelle en la secouant et soufflait sur l’énorme triphasé mâle. Rock’n roll !
Pendant l'attente le cure crew au complet, mort de rire, filme et prend des photos de nous autre joyeux trempés jusqu'aux os. C'est un peu vexant.
Dans le Cure Crew il y a aussi ce qui me semble être un nouveau papa "à la Parry". Un vioke (un vrai vieux), avec une chemise à fleurs, que tout le monde vient consulter. J’ai l’impression que c’est lui le patron. Très bonne nouvelle. (peut-être le gonze historique des lights, je sais plus son nom).

Après Plainsong ça déroule traquilouimpec. POY, High… j’ai pas de souvenirs marquants. Sauf que c’est super bien et que le son n’est pas très fort.
A propos de son pas fort, je viens de réaliser qu’ils doivent avoir les même preset dans la machine qu’en 2005 (ou 2008, je sais plus) quand ça commençait pépère, ça devenait plus fort et encore plus fort et puis beaucoup trop fort. Je parle du volume. Parce qu’effectivement, à Belfort le son à vachement changé à partir de A Forest avec un gros gros son d’une basse crado à souhait qui te retournait les tripes. (ça rejoint aussi ce que dit Raudgeur dans sa dernière itw : "le niveau de toutes les parties est déjà prédéfini dans Logic Pro/Mainstage").

Les autres highlights :
Bananafishbones. On se demande pourquoi The Top est abandonné depuis 25 ans. Inspiration totale de tous. Raudgeur se la donne à fond.

Lullaby. Depuis que j’ai lu que ça parlait de pédophilie je la trouve de mieux en mieux. Chaloupée sensuelle à souhait. C’est sur celle-là que j’ai bien du faire chier mes voisins avec mes mains araignées.

Disintegration. Me suis emporté à dire que c'était la meilleure interprétation depuis '90. Pas essoufflée, reposée et tendue. Un truc qui m'a marqué c'est le jeu de J.C. totalement transformé. Non seulement la caisse clair s'est approfondie mais le gonze joue la charley de Disintegration EN VRAI ainsi que celle de OHY, à la Williams et Anderson. La classe.

The Kiss. T'en sors comme si t'avais pris un bourpif dans le bide. Très intense. Je les qualifiait de "brutasses" à l'instant. Et le truc le plus dingue c'est que Smith n'arrête pas de faire le con pendant tout le morceau à charier Raudgeur et J.C..
D'ailleurs c'est un peu le cirque Pinder tout du long du show. Quel clown ce Smith. Quand je pense que les mecs parlent d'un groupe gothique. Imagine le dixième de l'attitude de Smith chez Rozz Williams ou Eliane P. hahaha...
Hormis sur Trust, OHY et Disintegration, Smith n'a cessé de déconner. Les mimiques, les bras en l'air, les pas de danse, les grimasses, les vannes et foutage de gueule des autres à tout va.
Rodgeur se la raconte comme jamais. Il a maintenant un jeu de scène très visuel. Il s’avance, se recule, se tortille, jette ses cheveux en arrière dans un mouvement de tête et a chopé le tic des ingénieurs du son. L’ingenieur du son ne peut pas appuyer sur un bouton sans systématiquement jeter vigoureusement son bras en arrière, une fois ledit bouton actionné (ou ladite touche).

De plus il reste maintenant totalement insensible à mes Raudgeuuuuuuur Aïlleloviouuuuu et ça m’énerve un peu.


Des trucs de neuneus:
Avant The Kiss, Smith explique qu'ils sont super emmerdé parce qu'ils n'ont plus que 11, 10, 9 minutes... mais qu'ils tiennent vraiment à jouer celle-ci...

Avant un autre morceau je sais plus lequel, Smith réaccorde sa gratte n'importe comment et fait genre "je sais pas si c'est vraiment accordé, mais ça l'est suffisamment pour moi", témoignage de la décontraction générale.

Au début d'IBD Smith se débranche involontairement et commence à paniquer, presque à quatre pattes à chercher son jack, du coup pas de gratte sèche sur une bonne partie des premières mesures.
Le roadie met un temps à percuter.

Pendant WCIBY, Smith explose sa corde de mi aiguë qui pendouille comme un gros spaghetti moitié cuit. C'est là que tu réalises qu'il monte des poutres sur sa gratte.
Dieu essaye de transposer puis lâche l'affaire.
Le roadie met une éternité à percuter malgré les regards du boss coté jardin.
Ce n'est qu'au début de BDC qu'il lui tendra une autre gratte recordée.

Dans l'ensemble les roadie (je crois qu'on dit ingénieur tructruc, maintenant) sont à la ramasse. Pendant l'intro de A Forest Raudgeur à besoin de jouer du Yamaha qui est totalement emballé de bâches. C'est très drôle de le voir jouer du Kurzweil de la main gauche tout en se dépatouillant du scotch qui entoure son instrument de la main droite, jetant des regards désespérés en coulisse.

Avant FIL Smith dit que c'est trop bizarre de jouer ce morceau en rappel. Ça doit certainement être la première fois. Z'ont du la raccrocher au train où ils ont pu. Sûr qu'à cause de la météo on a loupé le rappel KMKMKM etc, mais ça valait largement le coup.
Première fois aussi, depuis '89 que je l'entends dire toute une phrase en français.


Merci aux curistes rencontré côté cour. Je sais pas les noms (entre les pseudo, les new pseudo, les prénoms, les ceux qui veulent pas être appelé par leur vrai prénom... bref. Le mignon de Lausanne (j'aime Lausanne), disparu après les frites. Une autre sorcière aux cheveux feu avec son sorcier.
L'hypra-mauro et son billou: les Vraies Blanche-Neige !
Sandrine (je sais son prénom, elle a un style tellement "à elle", et puis la semaine avec sa soeur et les Cranes m'avait marqué aussi).
Déçu d'avoir loupé insider. Est ce que c'était le mec avec un sweat Sisters ? (déduction à posteriori) vu qu'il doit toujours me "casser la gueule" moi qui me permet de "parler des Sisters sans y rien comprendre, pauv' connard".
J'ai encore manqué un indispensable cours en Sisterologie...

Et évidemment Byron qui m'électrise et insuffle de l'éternité dans chaque show des Cures que j'ai pu partager avec elle. (Désolé pour mes bras en l'air. Par moment j'étais à fond).


Dernière édition par YOKO ONO le Lun Juil 02, 2012 23:56; édité 2 fois
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Freddy
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Messages: 445

MessagePosté le: Lun Juil 02, 2012 23:51    Sujet du message: Répondre en citant

Oui ghani, la magie du moment était exactement celle que tu décris...

A noter que la dernière image sur les écrans après le départ du groupe était pour toi... Wink

Quel concert et quelle générosité, fabuleux....

Merci The Cure...
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Lone Sloane
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 06:38    Sujet du message: Répondre en citant

ghani a écrit:
Les autres highlights : Bananafishbones. On se demande pourquoi The Top est abandonné depuis 25 ans. Inspiration totale de tous.

C'est en effet incompréhensible...
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shiboome
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 07:50    Sujet du message: Répondre en citant

Ghani "Le mignon de Lausanne (j'aime Lausanne), disparu après les frites"..... mais c'est moi qui habite Lausanne, et je n'étais pas caché derrière une frite, je n'était même pas du tout là....
Il y aurais un autre Lausannois sur Pink dream Shocked
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secrets
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 09:23    Sujet du message: Répondre en citant

Euh c'est moi le mignon de Lausanne Embarassed À bientôt en Italie Cool
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Lostever
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Inscrit le: 21 Déc 2004
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 10:21    Sujet du message: Répondre en citant

Ghani, ta review reflete exactement ce qui s'est passé ce soir là ... Merci bien.
Comme tu l'as souligné, le moment magique sur FTEOTDGS m'a fait versé ma larme. Pas prêt d'oublier ça.
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mauro
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 10:55    Sujet du message: Répondre en citant

ghani a écrit:
Merci pour tous vos compte rendus et photos; years go by, intothetrees, valere, sim, byron, SeatNumber, hercay, Bernie...


Ça commence à donfe de fumigènes. Les machines à fumée sont alimentés par d’immenses bombonnes, pas le petit bidon des soirées au Macumba. Et grâce au vent tourbillonnant de cette capricieuse nuit d’été on se retrouve littéralement enveloppé dans les premières brumes de Plainsong.
Une Plainsong très classique. Gabreels reste en coulisses, Smith fait son timide en s’avançant à droite et à gauche de la scène, salut les fans. Pas le moindre mouvement de foule sans doute refroidi pas les grains successifs, parfait pendant de la furie d’hormones qui explosait le pit quelques minutes plus tot avec Dropkick machin.
Raudgeur impérial, J.C. tâcheron appliqué (byron me fait remarquer que pendant le morceau, son roadie continu, accroupie à coté de lui de resserrer les boulons de l’engin, ça n’aide pas) et S.G. en parfait S.G..
A savoir je joue les quatre notes au début du morceau, je joue les dix notes à la fin du morceau et entre les deux je m’énerve tout seul.
Pendant les moments où il ne joue pas, S.G. saute dans tous les sens, fait mine de se taper la tête dans les amplis, de s’arracher la peau des bras etc… Marrant, ça doit être sa façon de se mettre en condition. Je trouvais plus classe son attitude de 2008, accroupi sur le bord de la scène, les bras croisés à toiser le public.
(Il y a aussi maintenant une petite maquette d’avion sur son ampli de gauche qu’un mec est venu placer religieusement).


Des dizaines de concerts de The Cure auquel j’ai assisté c’est certainement un des plus marquants, grâce aux conditions climatiques. En 27 ans je n’avais pas vécu une telle concordance des éléments et sans doute que ça ne se reproduira plus jamais.
J’échange tous les rappels bâclés « c’est la première fois qu’on la joue » contres les quelques secondes de Plainsong quand ça fait « I think it's dark and it looks like rain, you said. And the wind is blowing like it's the end of the world, you said» et que la pluie commence à tomber et que tu te retournes et que face à la scène la lune est presque pleine.
A gauche le ciel est zébré d’éclairs.
Tu sais plus si t’es ébloui par les stroboscopes ou par la foudre d’un immense lightshow céleste orchestré par je ne sais quelle divinité.

"And it's so cold it's like the cold if you were dead". Un mec m’avait dit “reste pas torse nu sur la colline, tu va mourir foudroyé ». J’ai répondu que je m’en foutais, prêt à crever joliment à l’instant.
"And then you smiled for a second."

Un autre moment non échangeable pendant From The Edge Of The Deep Green Sea.
Les premières gouttes recommencent à tomber. Des grêlons atterrissent dans le sac qui protège élégamment ma crinière. J’en prends dans ma main que je serre fort. Durant le premier couplet, cette glace céleste fond lentement. Je lève la tête au ciel, les gouttes éclairés par les 5 projos du front de scène, braqué telles une batterie anti-aérienne transperçant la nuit, semblent me tomber dessus comme des grosses pierres. Un peu comme une vignette de manga quand ils dessinent des angles et des accélérations impossibles. J’ai la main qui brule et un sentiment d’adéquation et de plénitude unique et ça fait "Why do you cry? What did I say?"
"But it's just rain" I smile

Putain LE moment.

L’incertitude concernant la météo avait commencée dans la navette depuis Belfort. L’annonce disait « en raison des alertes orage la programmation risque d’être bouleversée » genre on va annuler mais on t’aura prévenu avant.
Dropkick machin interrompu par la flotte, c’était ravisant à voir toute cette jeunesse suant son entrain jusqu’à la dernière goutte. Il m’ont mis la banane les mômes de Dropkick. J’ai bien aimé les porter et supporter dans un immense nuage de poussière. Sincèrement désolé pour le groupe et les gamin d’avoir du écourter les réjouissances.

Ils commencent quand même à installer le back line des Cures, et puis au gré des averses tout le monde s’active pour recouvrir de bâches et au final l’intégralité de la scène se retrouve camouflée. C’était assez beau et m’a fait penser au Prayer Tour avec ses amplis et escaliers cachés sous la toile.
Ce moment était d’ailleurs sympa. On a pu voir tout le cure crew à l’œuvre. Daren Butler a un beau t-shirt avec un gros S&M dans un écusson rouge sur fond noir (très dungeon anglais). Ravi de voir qu’ils faisaient enfin leur outing, mais finalement c’est juste une marque de BMX.
La loose.
Daren est devenu la bonne à tout faire. Il bâche, il accorde les guitares, les basses, gaffe les setlists, (plus tard il prendra des photos pendant le show) branche les câbles, débranches des câbles. A ce propos, pendant les premières averses, un peu panique à bord, on débranche tout en catastrophe. Au moment de rebrancher le mec retournait la partie femelle en la secouant et soufflait sur l’énorme triphasé mâle. Rock’n roll !
Pendant l'attente le cure crew au complet, mort de rire, filme et prend des photos de nous autre joyeux trempés jusqu'aux os. C'est un peu vexant.
Dans le Cure Crew il y a aussi ce qui me semble être un nouveau papa "à la Parry". Un vioke (un vrai vieux), avec une chemise à fleurs, que tout le monde vient consulter. J’ai l’impression que c’est lui le patron. Très bonne nouvelle. (peut-être le gonze historique des lights, je sais plus son nom).

Après Plainsong ça déroule traquilouimpec. POY, High… j’ai pas de souvenirs marquants. Sauf que c’est super bien et que le son n’est pas très fort.
A propos de son pas fort, je viens de réaliser qu’ils doivent avoir les même preset dans la machine qu’en 2005 (ou 2008, je sais plus) quand ça commençait pépère, ça devenait plus fort et encore plus fort et puis beaucoup trop fort. Je parle du volume. Parce qu’effectivement, à Belfort le son à vachement changé à partir de A Forest avec un gros gros son d’une basse crado à souhait qui te retournait les tripes. (ça rejoint aussi ce que dit Raudgeur dans sa dernière itw : "le niveau de toutes les parties est déjà prédéfini dans Logic Pro/Mainstage").

Les autres highlights :
Bananafishbones. On se demande pourquoi The Top est abandonné depuis 25 ans. Inspiration totale de tous. Raudgeur se la donne à fond.

Lullaby. Depuis que j’ai lu que ça parlait de pédophilie je la trouve de mieux en mieux. Chaloupée sensuelle à souhait. C’est sur celle-là que j’ai bien du faire chier mes voisins avec mes mains araignées.

Disintegration. Me suis emporté à dire que c'était la meilleure interprétation depuis '90. Pas essoufflée, reposée et tendue. Un truc qui m'a marqué c'est le jeu de J.C. totalement transformé. Non seulement la caisse clair s'est approfondie mais le gonze joue la charley de Disintegration EN VRAI ainsi que celle de OHY, à la Williams et Anderson. La classe.

The Kiss. T'en sors comme si t'avais pris un bourpif dans le bide. Très intense. Je les qualifiait de "brutasses" à l'instant. Et le truc le plus dingue c'est que Smith n'arrête pas de faire le con pendant tout le morceau à charier Raudgeur et J.C..
D'ailleurs c'est un peu le cirque Pinder tout du long du show. Quel clown ce Smith. Quand je pense que les mecs parlent d'un groupe gothique. Imagine le dixième de l'attitude de Smith chez Rozz Williams ou Eliane P. hahaha...
Hormis sur Trust, OHY et Disintegration, Smith n'a cessé de déconner. Les mimiques, les bras en l'air, les pas de danse, les grimasses, les vannes et foutage de gueule des autres à tout va.
Rodgeur se la raconte comme jamais. Il a maintenant un jeu de scène très visuel. Il s’avance, se recule, se tortille, jette ses cheveux en arrière dans un mouvement de tête et a chopé le tic des ingénieurs du son. L’ingenieur du son ne peut pas appuyer sur un bouton sans systématiquement jeter vigoureusement son bras en arrière, une fois ledit bouton actionné (ou ladite touche).

De plus il reste maintenant totalement insensible à mes Raudgeuuuuuuur Aïlleloviouuuuu et ça m’énerve un peu.


Des trucs de neuneus:
Avant The Kiss, Smith explique qu'ils sont super emmerdé parce qu'ils n'ont plus que 11, 10, 9 minutes... mais qu'ils tiennent vraiment à jouer celle-ci...

Avant un autre morceau je sais plus lequel, Smith réaccorde sa gratte n'importe comment et fait genre "je sais pas si c'est vraiment accordé, mais ça l'est suffisamment pour moi", témoignage de la décontraction générale.

Au début d'IBD Smith se débranche involontairement et commence à paniquer, presque à quatre pattes à chercher son jack, du coup pas de gratte sèche sur une bonne partie des premières mesures.
Le roadie met un temps à percuter.

Pendant WCIBY, Smith explose sa corde de mi aiguë qui pendouille comme un gros spaghetti moitié cuit. C'est là que tu réalises qu'il monte des poutres sur sa gratte.
Dieu essaye de transposer puis lâche l'affaire.
Le roadie met une éternité à percuter malgré les regards du boss coté jardin.
Ce n'est qu'au début de BDC qu'il lui tendra une autre gratte recordée.

Dans l'ensemble les roadie (je crois qu'on dit ingénieur tructruc, maintenant) sont à la ramasse. Pendant l'intro de A Forest Raudgeur à besoin de jouer du Yamaha qui est totalement emballé de bâches. C'est très drôle de le voir jouer du Kurzweil de la main gauche tout en se dépatouillant du scotch qui entoure son instrument de la main droite, jetant des regards désespérés en coulisse.

Avant FIL Smith dit que c'est trop bizarre de jouer ce morceau en rappel. Ça doit certainement être la première fois. Z'ont du la raccrocher au train où ils ont pu. Sûr qu'à cause de la météo on a loupé le rappel KMKMKM etc, mais ça valait largement le coup.
Première fois aussi, depuis '89 que je l'entends dire toute une phrase en français.


Merci aux curistes rencontré côté cour. Je sais pas les noms (entre les pseudo, les new pseudo, les prénoms, les ceux qui veulent pas être appelé par leur vrai prénom... bref. Le mignon de Lausanne (j'aime Lausanne), disparu après les frites. Une autre sorcière aux cheveux feu avec son sorcier.
L'hypra-mauro et son billou: les Vraies Blanche-Neige !
Sandrine (je sais son prénom, elle a un style tellement "à elle", et puis la semaine avec sa soeur et les Cranes m'avait marqué aussi).
Déçu d'avoir loupé insider. Est ce que c'était le mec avec un sweat Sisters ? (déduction à posteriori) vu qu'il doit toujours me "casser la gueule" moi qui me permet de "parler des Sisters sans y rien comprendre, pauv' connard".
J'ai encore manqué un indispensable cours en Sisterologie...

Et évidemment Byron qui m'électrise et insuffle de l'éternité dans chaque show des Cures que j'ai pu partager avec elle. (Désolé pour mes bras en l'air. Par moment j'étais à fond).



Ghani on t'aime Billou et moi tu le sais hein Smile
Quelques malheureuses pics ici avec un peu du pub pour pink dream:)
http://www.discordance.fr/eurockeennes-2012-the-cure-48741
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shiboome
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 11:01    Sujet du message: Répondre en citant

ahhhh nous y voila secret ....
Mais t'es pas genevois, toi?
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byron
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 13:00    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Ghani pour la review incredible...je revois tout
oui les fumigènes je me voyais en 89 ...suis toujours un peu là-bas
tes bras ne m'ont pas dérangé du tout vu que j'étais devant toi et que je faisais bien ma neuneue Cool
on faisait un peu chier l'allemande de l'intérieur tant mieux elle ralait car je fumais de temps à autre, pourtant en levant le bras ...

Reflections je t'ai regardé car tu étais à fond dans le show avec ta copine et je pense t'avoir déjà vue...mais bon je me présente pas je crois que tout le monde connait la vioke follasse Embarassed

bon insider tu avais un sweet SOM ? mierda j'ai pas vu
tu es un ténébreux gentil au final ...
rassures-moi tu ne vas frapper Ghani hein ? Shocked
Hercay tes photos sont fabuleuses

Mauro je te l'ai dit 100 fois rien de mieux que des fans amoureux de Cure pour les photos ,me sens gâtée avec tout ça...le rêve se prolonge..

Vite Roma sous 35% euh on j'amène le spray pour pas rougir....un chapeau ?
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Ivlo Dark
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 16:01    Sujet du message: Répondre en citant

merci pour le partage de votre passion ,notre passion (je ne parle pas de chemin de croix)
voici ma modete contribution à l'édifice:



Il est des périples épiques qui vous conduisent un peu plus vers l’Est et qui ne peuvent s’expliquer par de simples mots. Celui-ci n’était qu’un énième caprice, programmé bien avant l’arrivée d’un enfant tant attendu lui aussi.
Gare de Lyon à Paname, le tableau indique une destination pour rejoindre la cité terrifortaine. Un homme semble chercher également son chemin, l’homme à la barbe imposante n’est autre que Francis ZEGUTH, la voix mythique des soirées pop rock ! On échange sur l’objet de notre quête, évoquant notamment un générique tiré d’une ode intitulée THE SAME DEEP WATER AS YOU. Personnage d’une simplicité et générosité aux antipodes d’autres « people » en transit dans ce hall de gare bien fourni (Philippe LAVIL, Jean-Pierre CASTALDI, Patrick PREJEAN et Cécile de MENIBUS) … Bref, du lourd !

La chaleur est suffocante dans la navette qui me conduit de la gare TGV de Belfort au centre de la ville. Les panneaux publicitaires arborent fièrement le visage de Mohamed ALI évoquant l’évènement qui agite autant les autochtones que les festivaliers : LES EUROCKEENNES. Tel est donc l’objet de ma visite. Mais avant tout il me faut rejoindre la chambre d’hôtel (et une douche non superfétatoire) histoire de redécouvrir une ville où je n’étais passé qu’en coup de vent. Le passé m’ayant conduit plus souvent vers le célébrissime camping de GIROMAGNY. En mode touriste je découvre une ville neuve aux aspects les plus ragoutants avant de me réconcilier une fois franchi le pont de la bien nommée SAVOUREUSE et ses immenses jets d’eau avec la citadelle, le lion de Bartholdi, le quartier des antiquaires, celui de la cathédrale sur lequel se pose un magnifique kiosque à musique, les fontaines et les terrasses ombragées de la vieille ville. Devant une pinte de Doreleï (elle aussi non superfétatoire) je déguste un instant de farniente devant les pitreries de mes voisins anglais. Après vérification visuelle sur le programme du festival, il semble bien que les garnements se trouvent être les membres de THE KOOKS … Fin de journée à visiter la ville (enfin surtout la Fnac) avant de gouter aux spécialités alsaciennes et franc-comtoise dans un restaurant ayant pour ancienne LA CIGOGNE. Sur les tables en face les 1ers t-shirt noirs et cheveux hirsutes font leur apparition.

Après une nuit salvatrice, préparation de l’armurerie pour le combat qui s’annonce contre le soleil et l’éventualité des orages pressentis par les services de Météo France. Je retrouve mes amis briochins Thomas DELINE et Caroline LANCELLE avant de croiser 3 garçons imaginaires : Fred RAULIN, Denis KULTCHEYAN et Ferhat GUNDUZ venus également se refaire une cure de jouvence. Arrivés sur le lieu des hostilités, direction le stand merchandising pour l’acquisition de t-shirts au logo mixant les millésimes 1979 et 1992. Le 1er concert que l’on verra sera celui de FRANCOIS & THE ATLAS MOUNTAINS. Sur la scène de LA LOGGIA, le groupe distille le meilleur de son album E VOLO LOVE et notamment SOYONS LES PLUS BEAUX (ce que nous sommes bien évidemment) L’ambiance est à la zen attitude, le son très soigné, la prestation montant en puissance bien que durant moins d’une heure. Le set fini il est temps de retrouver LA PLAGE et les joyeux drilles écossais de DJANGO DJANGO. A ma grande surprise la scène a déjà été prise d’assaut par les festivaliers. Il est vrai que le cadre bucolique sous les arbres et devant l’étang de Malsaucy rajoute à la musique enjouée des lascars. Bien entendu la foule est en délire à l’entame de DEFAULT. Le reste est également rondement exécuté, sans fioriture et idéal compte tenu du cadre et de l’heure apéritive. On y recroise d’ailleurs nos 3 garçons imaginaires avec qui nous nous empressons de rejoindre le devant de la grande scène histoire de ressentir la montée d’adrénaline chez les curistes. Point de têtes connues mais pas mal de fans tout de même qui font le pied de grue. Un instant de restauration rapide nous amène à enrôler dans la meute des adorateurs l’ami Patrick FAIVRE et son beau t-shirt de Joy Division et de croiser le sympathique William SORAGNA alias Bill et sa belle pochette de badges. Les punks celtiques s’en donnent à cœur joie pendant que nous profitons d’une dernière bière et de quelques photos avec également Olivier TOQUEVILLE et sa panoplie de perfect fan addict. Le vent commence à souffler et le ciel s’assombri. Mais les corbeaux en ont cure. Ils chantent pour conjurer le mauvais sort. De PRAYERS FOR RAIN à SINKING en passant par l’inévitable imitation du gimmick de PLAY FOR TODAY, David FARGIER également présent n’a qu’un t-shirt mais sait très bien qu’après la pluie … Pour le coup il s’agit d’un orage intense qui ne nous prive pas d’une approche juste devant la scène. Les roadies se précipitent pour bâcher le matériel. L’organisation nous fait craindre l’annulation mais heureusement il ne s’agit que d’un différé. Une demi-heure en fait. Histoire de trépigner encore plus en attendant le show. De crier avec les autres « Robert en K-way !!!» … D’imaginer la setlist dont on connait les contours principaux. Lorsque la foule se retrouve plongée dans le noir avoir le cœur qui bat à la vitesse d’un cheval au galop. Les clochettes qui résonnent à présent pour une ouverture dont la solennité contagieuse n’est plus à prouver.

PLAINSONG à l’arrivée magistrale d’un quatuor près à en découdre avec les éléments d’une nature particulièrement capricieuse. " I think it's dark and it looks like rain you said " n’a jamais sonné aussi bien qu’en ce soir de 30 Juin 2012. Robert Smith déambule derrière un rideau de fumée et s’approche de nous dans un jeu d’ombre totalement en phase avec cette introduction. L’album de 1989 mis à l’honneur en ce début de set avec l’élégant PICTURES OF YOU et la venue d’un extra de luxe, l’excellent Reeves GABRELS et sa guitare flamboyante. Avec High puis plus tard DOING THE UNSTUCK et TRUST c’est le « Wish Tour » qui se rappelle à ma mémoire. J’ai les membres qui frémissent à l’idée que 20 ans se sont écoulés depuis. La magie opère toujours. Le son est particulièrement propre (de mémoire rarement égalé pour un festival) Si sa majesté Robert demande à la régie de pousser sur sa voix, un petit bémol concernant les claviers de Roger O’Donnell que l’on aura entendu malheureusement avec difficulté. L’ambiance décolle totalement sur les riffs assoiffés de PUSH. Le groupe rentre en communion avec la foule venue nombreuse pour l’évènement. L’enchainement sur le tubesque IN BETWEEN DAYS ne laisse pas retomber la liesse populaire. Et même si le leader du groupe s’en prend à un roadie ayant malencontreusement merdé avec le jack de sa gratte acoustique, le chanteur reprend le fil et s’embarque dans un jeu de malice et d’espièglerie totalement désopilant. Un hit en chasse un autre avec JUST LIKE HEAVEN et une complicité de plus en plus flagrante. Sourires, petits et grands gestes qui témoignent d’une osmose qui vient irradier les fans que nous sommes. Sur FROM THE EDGE OF THE DEEP GREEN SEA, l’un des titres cultes que j’affectionne particulièrement, la voix du maître entonne en guise de réponse amusante aux trombes d’eau qui font leur retour un "(…) but it's just rain I smile .Brushing my tears away (...) » Enchainement sur une version dantesque de SLEEP WHEN I’M DEAD, décidemment un titre dont la prestation live dégage une énergie communicative intense. La pluie a cessé de jouer avec nos nerfs lorsque les protagonistes nous régalent en mode revival des deux titres issus de l’album SEVENTEEN SECONDS : PLAY FOR TODAY nous fait totalement onduler sur les volutes et les chœurs enivrés de plaisir, A FOREST sous un light show sublime (comme le reste du concert d’ailleurs) histoire de ravir les vieux de la vieille … et les autres aussi. Le beau gosse de service (Simon GALLUP pour les béotiens) achevant la bestiole avec une passion assassine. Puis vient BANANAFISHBONES, titre rarement joué en live et qui retrouve une seconde vie pour cette tournée d’été. Si la version studio me laisse de marbre, la transcription devant nos yeux est totalement géniale ! Une folie douce caractérisée par une transgression des sens. Autre moment fort du concert : La montée en puissance sur le terrible WANT. Si la jeune fille devant nous et ses 2 compères n’avaient pas abusé de la cancoillote (ou alors d’autres substances illicites) le moment aurait été à la hauteur du morceau. La voix du sieur Smith s’envolant dans des nappes vaporeuses et célestes. Histoire de charrier mes voisins, je m’égosille pour refuser WRONG NUMBER. Mais j’avoue après coup que rien que pour la furie sonique de Reeves, les honneurs du jury ne sont pas immérités. La fin du concert approche lorsque le groupe délivre ONE HUNDRED YEARS et son capharnaüm démoniaque. Les bras se lèvent sur les éruptions volcaniques qui s’en dégagent. A peine le temps de souffler que DISINTEGRATION vient conforter la magie du moment. Sans aucun doute la meilleure version jamais entendu. Robert SMITH contourne des petites lacunes de puissance par une émotion palpable qui donne la chair de poule. Sur les dernières notes du titre j’ai totalement l’impression d’être dans une sorte d’aboutissement onirique.
En guise de rappel, le groupe nous délivre la fureur de THE KISS et ses guitares tranchantes, une escalade qui n’en fini pas. Totalement jouissive !
Second rappel avec l’armada de tubes: CLOSE TO ME, FRIDAY I’M IN LOVE … Et la constatation que les titres dont il est question peuvent être exécutés avec 5 cordes … Enfin WHY CAN’T I BE YOU et l’estocade sur BOYS DON’T CRY qu’une partie du public attendait sans doute depuis le début.

Clap de fin, on rentre les godasses pleines de boue et la tête dans les étoiles.
Quelques heures plus tard je suis sur un nouveau quai de gare. Il y a là un petit Simon qui m’attend le sourire aux lèvres. J’en ai les larmes aux yeux. La fatigue, l’effervescence des dernières heures m’ont retourné. La maman du petit padawan elle aussi semble heureuse.
Et je mise une petite pièce que le 20 Juillet elle sera aux anges … elle aussi.
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insider
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 19:00    Sujet du message: Répondre en citant

ghani a écrit:
Merci pour tous vos compte rendus et photos; years go by, intothetrees, valere, sim, byron, SeatNumber, hercay, Bernie...


Ça commence à donfe de fumigènes. Les machines à fumée sont alimentés par d’immenses bombonnes, pas le petit bidon des soirées au Macumba. Et grâce au vent tourbillonnant de cette capricieuse nuit d’été on se retrouve littéralement enveloppé dans les premières brumes de Plainsong.
Une Plainsong très classique. Gabreels reste en coulisses, Smith fait son timide en s’avançant à droite et à gauche de la scène, salut les fans. Pas le moindre mouvement de foule sans doute refroidi pas les grains successifs, parfait pendant de la furie d’hormones qui explosait le pit quelques minutes plus tot avec Dropkick machin.
Raudgeur impérial, J.C. tâcheron appliqué (byron me fait remarquer que pendant le morceau, son roadie continu, accroupie à coté de lui de resserrer les boulons de l’engin, ça n’aide pas) et S.G. en parfait S.G..
A savoir je joue les quatre notes au début du morceau, je joue les dix notes à la fin du morceau et entre les deux je m’énerve tout seul.
Pendant les moments où il ne joue pas, S.G. saute dans tous les sens, fait mine de se taper la tête dans les amplis, de s’arracher la peau des bras etc… Marrant, ça doit être sa façon de se mettre en condition. Je trouvais plus classe son attitude de 2008, accroupi sur le bord de la scène, les bras croisés à toiser le public.
(Il y a aussi maintenant une petite maquette d’avion sur son ampli de gauche qu’un mec est venu placer religieusement).


Des dizaines de concerts de The Cure auquel j’ai assisté c’est certainement un des plus marquants, grâce aux conditions climatiques. En 27 ans je n’avais pas vécu une telle concordance des éléments et sans doute que ça ne se reproduira plus jamais.
J’échange tous les rappels bâclés « c’est la première fois qu’on la joue » contres les quelques secondes de Plainsong quand ça fait « I think it's dark and it looks like rain, you said. And the wind is blowing like it's the end of the world, you said» et que la pluie commence à tomber et que tu te retournes et que face à la scène la lune est presque pleine.
A gauche le ciel est zébré d’éclairs.
Tu sais plus si t’es ébloui par les stroboscopes ou par la foudre d’un immense lightshow céleste orchestré par je ne sais quelle divinité.

"And it's so cold it's like the cold if you were dead". Un mec m’avait dit “reste pas torse nu sur la colline, tu va mourir foudroyé ». J’ai répondu que je m’en foutais, prêt à crever joliment à l’instant.
"And then you smiled for a second."

Un autre moment non échangeable pendant From The Edge Of The Deep Green Sea.
Les premières gouttes recommencent à tomber. Des grêlons atterrissent dans le sac qui protège élégamment ma crinière. J’en prends dans ma main que je serre fort. Durant le premier couplet, cette glace céleste fond lentement. Je lève la tête au ciel, les gouttes éclairés par les 5 projos du front de scène, braqué telles une batterie anti-aérienne transperçant la nuit, semblent me tomber dessus comme des grosses pierres. Un peu comme une vignette de manga quand ils dessinent des angles et des accélérations impossibles. J’ai la main qui brule et un sentiment d’adéquation et de plénitude unique et ça fait "Why do you cry? What did I say?"
"But it's just rain" I smile

Putain LE moment.

L’incertitude concernant la météo avait commencée dans la navette depuis Belfort. L’annonce disait « en raison des alertes orage la programmation risque d’être bouleversée » genre on va annuler mais on t’aura prévenu avant.
Dropkick machin interrompu par la flotte, c’était ravisant à voir toute cette jeunesse suant son entrain jusqu’à la dernière goutte. Il m’ont mis la banane les mômes de Dropkick. J’ai bien aimé les porter et supporter dans un immense nuage de poussière. Sincèrement désolé pour le groupe et les gamin d’avoir du écourter les réjouissances.

Ils commencent quand même à installer le back line des Cures, et puis au gré des averses tout le monde s’active pour recouvrir de bâches et au final l’intégralité de la scène se retrouve camouflée. C’était assez beau et m’a fait penser au Prayer Tour avec ses amplis et escaliers cachés sous la toile.
Ce moment était d’ailleurs sympa. On a pu voir tout le cure crew à l’œuvre. Daren Butler a un beau t-shirt avec un gros S&M dans un écusson rouge sur fond noir (très dungeon anglais). Ravi de voir qu’ils faisaient enfin leur outing, mais finalement c’est juste une marque de BMX.
La loose.
Daren est devenu la bonne à tout faire. Il bâche, il accorde les guitares, les basses, gaffe les setlists, (plus tard il prendra des photos pendant le show) branche les câbles, débranches des câbles. A ce propos, pendant les premières averses, un peu panique à bord, on débranche tout en catastrophe. Au moment de rebrancher le mec retournait la partie femelle en la secouant et soufflait sur l’énorme triphasé mâle. Rock’n roll !
Pendant l'attente le cure crew au complet, mort de rire, filme et prend des photos de nous autre joyeux trempés jusqu'aux os. C'est un peu vexant.
Dans le Cure Crew il y a aussi ce qui me semble être un nouveau papa "à la Parry". Un vioke (un vrai vieux), avec une chemise à fleurs, que tout le monde vient consulter. J’ai l’impression que c’est lui le patron. Très bonne nouvelle. (peut-être le gonze historique des lights, je sais plus son nom).

Après Plainsong ça déroule traquilouimpec. POY, High… j’ai pas de souvenirs marquants. Sauf que c’est super bien et que le son n’est pas très fort.
A propos de son pas fort, je viens de réaliser qu’ils doivent avoir les même preset dans la machine qu’en 2005 (ou 2008, je sais plus) quand ça commençait pépère, ça devenait plus fort et encore plus fort et puis beaucoup trop fort. Je parle du volume. Parce qu’effectivement, à Belfort le son à vachement changé à partir de A Forest avec un gros gros son d’une basse crado à souhait qui te retournait les tripes. (ça rejoint aussi ce que dit Raudgeur dans sa dernière itw : "le niveau de toutes les parties est déjà prédéfini dans Logic Pro/Mainstage").

Les autres highlights :
Bananafishbones. On se demande pourquoi The Top est abandonné depuis 25 ans. Inspiration totale de tous. Raudgeur se la donne à fond.

Lullaby. Depuis que j’ai lu que ça parlait de pédophilie je la trouve de mieux en mieux. Chaloupée sensuelle à souhait. C’est sur celle-là que j’ai bien du faire chier mes voisins avec mes mains araignées.

Disintegration. Me suis emporté à dire que c'était la meilleure interprétation depuis '90. Pas essoufflée, reposée et tendue. Un truc qui m'a marqué c'est le jeu de J.C. totalement transformé. Non seulement la caisse clair s'est approfondie mais le gonze joue la charley de Disintegration EN VRAI ainsi que celle de OHY, à la Williams et Anderson. La classe.

The Kiss. T'en sors comme si t'avais pris un bourpif dans le bide. Très intense. Je les qualifiait de "brutasses" à l'instant. Et le truc le plus dingue c'est que Smith n'arrête pas de faire le con pendant tout le morceau à charier Raudgeur et J.C..
D'ailleurs c'est un peu le cirque Pinder tout du long du show. Quel clown ce Smith. Quand je pense que les mecs parlent d'un groupe gothique. Imagine le dixième de l'attitude de Smith chez Rozz Williams ou Eliane P. hahaha...
Hormis sur Trust, OHY et Disintegration, Smith n'a cessé de déconner. Les mimiques, les bras en l'air, les pas de danse, les grimasses, les vannes et foutage de gueule des autres à tout va.
Rodgeur se la raconte comme jamais. Il a maintenant un jeu de scène très visuel. Il s’avance, se recule, se tortille, jette ses cheveux en arrière dans un mouvement de tête et a chopé le tic des ingénieurs du son. L’ingenieur du son ne peut pas appuyer sur un bouton sans systématiquement jeter vigoureusement son bras en arrière, une fois ledit bouton actionné (ou ladite touche).

De plus il reste maintenant totalement insensible à mes Raudgeuuuuuuur Aïlleloviouuuuu et ça m’énerve un peu.


Des trucs de neuneus:
Avant The Kiss, Smith explique qu'ils sont super emmerdé parce qu'ils n'ont plus que 11, 10, 9 minutes... mais qu'ils tiennent vraiment à jouer celle-ci...

Avant un autre morceau je sais plus lequel, Smith réaccorde sa gratte n'importe comment et fait genre "je sais pas si c'est vraiment accordé, mais ça l'est suffisamment pour moi", témoignage de la décontraction générale.

Au début d'IBD Smith se débranche involontairement et commence à paniquer, presque à quatre pattes à chercher son jack, du coup pas de gratte sèche sur une bonne partie des premières mesures.
Le roadie met un temps à percuter.

Pendant WCIBY, Smith explose sa corde de mi aiguë qui pendouille comme un gros spaghetti moitié cuit. C'est là que tu réalises qu'il monte des poutres sur sa gratte.
Dieu essaye de transposer puis lâche l'affaire.
Le roadie met une éternité à percuter malgré les regards du boss coté jardin.
Ce n'est qu'au début de BDC qu'il lui tendra une autre gratte recordée.

Dans l'ensemble les roadie (je crois qu'on dit ingénieur tructruc, maintenant) sont à la ramasse. Pendant l'intro de A Forest Raudgeur à besoin de jouer du Yamaha qui est totalement emballé de bâches. C'est très drôle de le voir jouer du Kurzweil de la main gauche tout en se dépatouillant du scotch qui entoure son instrument de la main droite, jetant des regards désespérés en coulisse.

Avant FIL Smith dit que c'est trop bizarre de jouer ce morceau en rappel. Ça doit certainement être la première fois. Z'ont du la raccrocher au train où ils ont pu. Sûr qu'à cause de la météo on a loupé le rappel KMKMKM etc, mais ça valait largement le coup.
Première fois aussi, depuis '89 que je l'entends dire toute une phrase en français.


Merci aux curistes rencontré côté cour. Je sais pas les noms (entre les pseudo, les new pseudo, les prénoms, les ceux qui veulent pas être appelé par leur vrai prénom... bref. Le mignon de Lausanne (j'aime Lausanne), disparu après les frites. Une autre sorcière aux cheveux feu avec son sorcier.
L'hypra-mauro et son billou: les Vraies Blanche-Neige !
Sandrine (je sais son prénom, elle a un style tellement "à elle", et puis la semaine avec sa soeur et les Cranes m'avait marqué aussi).
Déçu d'avoir loupé insider. Est ce que c'était le mec avec un sweat Sisters ? (déduction à posteriori) vu qu'il doit toujours me "casser la gueule" moi qui me permet de "parler des Sisters sans y rien comprendre, pauv' connard".
J'ai encore manqué un indispensable cours en Sisterologie...

Et évidemment Byron qui m'électrise et insuffle de l'éternité dans chaque show des Cures que j'ai pu partager avec elle. (Désolé pour mes bras en l'air. Par moment j'étais à fond).



Oui c'est bien moi qui le sweet sisters(ou du moins l'éponge) mais on discuté quelque minutes, c'est cette histoire de cassage de geule Shocked

m'en souvient plus pour tout dire... je devais être encore dans un état...

bref, ravi d'avoir papoté, et la prochaine fois on discuteras des sisters(ou de ce qu'il en reste) devant une mousse...

très belle reveiw
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PHILOU?
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 20:00    Sujet du message: Répondre en citant

de belles photos, de belles reviews... Nous existons vraiment...
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Tetsuo
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 20:11    Sujet du message: Répondre en citant

j'aimerai pouvoir dire comme vous tous l'immense plaisir, bonheur, que j'ai eu à les voir samedi soir mais malheureusement j'ai été un peu en dedans une partie du concert.

la faute à un enchainement marche dans Belfort/insolation/Dropkick Murphys infernale/pluie (evidemment).

Je n'avais jamais eu l'occasion d'être aussi bien placé lors d'un concert de The Cure alors j'ai tout fait pour résister aux assauts des Murphy's fan.

Mais alors que Plainsong arrivait enfin, que j'avais le bonheur de les voir de très très près, le corp m'a laché et je me suis senti de plus en plus faible.

Bref quand ça s'est un peu animé sur Push, j'ai laché prise car je ne tenais plus debout. et j'ai reculé de quelques rangs, mais avec le plaisir de les avoir vu si proche.

il m'a fallu du temps pour re-rentrer dedans. Grace notamment à Bananafishbones.
j'ai aimé avoir high, mint car, want, wrong number superbe, disintegration, the kiss.

une journée spéciale pour un concert qui l'était encore plus.

Ah oui aussi les boules quiès ça déforme trop le son. je n'ai pas pu apprécier la qualité du jeu à sa juste valeur.


Dernière édition par Tetsuo le Mar Juil 03, 2012 21:57; édité 1 fois
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